Le 3 avril 2020, enfin !
Ce jour, le 3 avril 2020, l’une de nos institution considérée comme une assemblée de sages en France, l’Académie de médecine s’est prononcée pour le port généralisé du masque dans le grand public, y compris pour des modèles moins perfectionnés que celui des soignants !
Selon l’Académie, le masque grand public devrait même être rendu obligatoire pour les sorties pendant la période de confinement et lors de sa levée, assure-t-elle.
L’Académie reconnait qu’il est bien établi scientifiquement que des personnes en période d’incubation ou en état de portage asymptomatique excrètent le virus et entretiennent la transmission de l’infection, et affirme que, dans ce contexte, le port généralisé d’un masque par la population constituerait une addition logique aux mesures barrières actuellement en vigueur.
Si la priorité d’attribution des masques chirurgicaux ou FFP2, plus protecteurs, devait être donnée aux professionnels de santé et d’aide à la personne, à tous ceux qui soignent et aident les autres à résister à l’épidémie , qu’il s’agisse de médecine, de soins ou d’aide dans les actes indipensables de vie quoridienne, comme se nourrir ou se laver, s’habiller et dormir,
Néanmoins rien n’aurait dû s’opposer à ce que chacun porte un masque même de fabrication artisanale.
La dite Académie aujourd’hui « recommande que le port d’un masque grand public, aussi dit alternatif, soit rendu obligatoire pour les sorties nécessaires en période de confinement »
et les indications pratiques pour la fabrication d’un tel masque doivent largement être portées à la connaissance de la population, renvoyant vers des tutoriels en ligne, comme celui de la Société française des sciences de la stérilisation.
Pour rappel, devant le retard pris par les autorités françaises dans ce domaine, dès le 27 février, le LIEN recommandait de trouver une alternative à la pénurie de masque, et mettait en ligne un premier tutoriel le 1er mars.
A ce moment là, tous les experts proches du pouvoir savaient que chacun pouvait être porteur sans symptômes et infecter des personnes fragiles qui elles, pouvaient mourrir de cette contamination. Beaucoup ont payé de leur vie, un tel retard à la prévention de la contamination du coronavirus.
Il y a 3 jours nous rapportions dans ces pages la position du CDC Chinois ; cette position est reprise ce jour par l’Académie de médecine française, à savoir :
Dire qu’il est inutile de généraliser le port du masque à l’ensemble de la population a été qualifiée de « grande erreur » par le directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, George Gao.
« De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes : avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres »
Personne n’oublie que depuis 2 mois, les porteurs de la parole officielle n’ont cessé de rappeler que le port de masque dans l’espace public par des personnes ne se sachant pas infectées, n’a pas de sens, alors que l’on sait depuis le début que l’on peut être porteur sans symptômes, que l’on est très contagieux 48 heures avant l’apparition des symptômes, et que le geste majeur qui contamine une personne est de porter une main contaminée au visage, une bonne raisn de porter un masque.
Bien qu’aucune étude n’ait été publiée pour confirmer que le port du masque pour tous, comme en Asie, serait contre productif et dangereux et sur une idée fondée sur de simples a priori, à savoir que les français seraient des imbéciles qui en profiteraient pour ne pas se laver les mains, ou porteraient ce masque de travers, ceux qui nous disent aujourd’hui qu’il serait bien de porter un masque dans l’espace public, nous ont combattus jusque dans les rangs du gouvernement par des propos porteurs de fausses certitudes « il n’y a pas de sens à porter un masque pour ceux qui ne sont pas des soignants ou ne sont pas malades, pour eux ce sont les gestes barrières qui les protègent ».
Certains de ces porte paroles n’ont ils pas affirmé chaque soir sur nos petits écrans que le virus n’était pas présent dans l’air ?
Comment passer d’une certitude réaffirmée chaque jour pendant des semaines par ceux qui nous pilotent , à une doctrine opposée ?
Par le bon sens : on sait que le virus est respiratoire, il est présent dans l’air que toute personne infectée expire, et si chacun porte un masque dans l’espace public, il ne projettera pas ses virus dans l’air ambiant de ceux qui respirent auprès de lui. En Asie, dans certains pays, le masque se porte aussi à l’intérieur des foyers.
Tout savoir sur le masque « barrière » , site AFNOR
https://www.afnor.org/actualites/ma…
Quelles sont les recommandations sur le port de ces masques « barrières » ?
Le « masque barrière » est l’appellation officielle prise par l’Afnor qui précise que ce masque n’est pas destiné à remplacer les masques FFP2 et chirurgicaux des équipes soignantes mais « à compléter les gestes barrières et les règles de distanciation sociale ». Ce n’est donc pas un dispositif médical.
L’Afnor expliquait fin mars dans le document destiné aux fabricants :
Un masque barrière est destiné à une utilisation par des personnes saines ou asymptomatiques.
Son port doit être limité à une demi-journée et sert de barrière de protection de la « zone bouche et nez » en empêchant les contacts avec la main ou les projections venues de contacts avec une autre personne.
Son port peut être efficace par exemple « pour une personne quittant son domicile pour se rendre sur le lieu d’exercice de l’activité professionnelle » ou pour « effectuer des achats de première nécessité ».
L’AFNOR précise que cette protection est une « protection limitée contre le risque ».
L’Afnor ajoute au document un guide d’utilisation et de recommandations à destination du grand public.
La pose d’un masque de protection doit en effet respecter certains principes pour en assurer l’efficacité.
à lire sur :
https://www.afnor.org/actualites/ma…