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Éditorial

Accidents médicaux Infections Nosocomiales Le LIEN défend vos droits

Contact :
reseausante@hotmail.fr ou 06 22 60 22 28
En cas de non réponse, nous vous remercions de poster un message par texto ou de nous adresser un message par Internet.
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Membre du collectif France Assos Santé, Le LIEN vous aide à faire valoir vos droits comme l’ accès à votre dossier médical ou aux commissions régionales amiables d’indemnisation (CCI) pour obtenir l’indemnisation d’un préjudice de soins.

Depuis 25 ans, l’association le LIEN aide et soutient les personnes victimes d’infections nosocomiales et d’accidents médicaux

Contribuons ensemble à la prévention des erreurs médicales.
Comment ?
La meilleure façon est de poser des questions à vos médecins et soignants et comprendre le sens des soins prescrits ; faites vous expliquer clairement quels sont les effets indésirables connus, prenez le temps de lire et comprendre avant de signer les pages d’informations qui vous sont remises, comprenez si, selon vous, le bénéfice est supérieur aux risques d’effets indésirables, partagez les informations qui vous concernent avec la personne qui vous soigne. Si nécessaire, demandez un deuxième avis en cas de diagnostic grave ou de traitement lourd.

Nos actions :
Le LIEN lutte contre les accidents médicaux et contre les infections nosocomiales et représente les usagers de la santé dans les comités chargés de veiller à la sécurité des personnes soignées… partout où vous recevez des soins.

Nous pouvons vous aider dans vos démarches amiables pour adresser une réclamation,demander une médiation, déclarer un accident médical ou accéder à votre dossier.

Nos actions :
Le LIEN a contribué à la mise en place de centres de références des infections ostéoarticulaires graves et complexes. Liste des centres :
https://solidarites-sante.gouv.fr/I…

Le LIEN a alerté lsur les risques infectieux en cas de désinfection insuffisante des sondes d’échographie vaginales et rectales.
https://solidarites-sante.gouv.fr/I…

Le LIEN a alerté et saisi la Haute Autorité de Santé sur la nécessité de recommandations de prévention de la plagiocéphalie chez les nouveau-nés.
https://www.has-sante.fr/jcms/p_322…

http://lelien-association.fr/asso/?…

Le LIEN est membre de https://www.france-assos-sante.org/

Nos recommandations 2023 :
Ensemble, luttons contre les accidents médicaux, en ouvrant l’oeil, posant des questions et en parlant avec les professionnels de santé.

Attention, les documents d’information qui vous sont remis ne donnent de valeur à votre consentement que si vous avez eu des réponses à vos demandes d’explication.

Vous estimez être victime de préjudices de soins, c’est à dire des conséquences d’une complication qui n’est pas liée à l’évolution normale de la maladie et vous souhaitez vous faire indemniser ces préjudices  :

Vous pouvez demander une indemnisation des préjudices de soin selon une procédure amiable et gratuite devant la commission régionale d’indemnisation des accidents médicaux, la CCI, ou devant un tribunal.

Nous aidons gratuitement nos adhérents pour conduire la procédure, les aider à demander leur dossier médical et le présenter au mieux pour obtenir une indemnisation des préjudices.

Attention, pour faire une demande d’indemnisation en CCI, même si vous pouvez le faire seul, de nombreuses victimes ont la déception de voir leur dossier non recevable. Nous ne pouvons que vous recommander de vous faire aider car si votre dossier est estimé non recevable par la CCI, la procédure étant amiable, les appels pour rejet du dossier par la commission ne sont pas possibles ; il ne vous restera plus que la voie contentieuse devant un tribunal. Vous pouvez vous adresser à un avocat quelle que soit la voie choisie.
L’association Le LIEN n’accompagne pas devant les tribunaux mais vous aide dans toute procédure amiable et en particulier pour la préparation et présentation d’un dossier devant une commission régionale amiable d’indemnisation ; ce soutien est gratuit pour tout adhérent. En cas de besoin une étude de dossier peut - être réalisée par un médecin conseil de victimes à votre demande.

Le premier obstacle pour bénéficier de cette procédure est la porte d’entrée de votre dossier devant la CCI, cela s’appelle la recevabilité du dossier.
Première condition pour la recevabilité : le délai dont vous disposez pour saisir la commission régionale de conciliation et d’indemnisation.
Le délai de prescription de votre action est de 10 ans à compter de la date de consolidation de votre état de santé
Deuxième condition : pouvoir mettre en évidence un lien entre le préjudice subi et l’acte concerné ou la prise en charge clinique.
Troisième condition : mettre en évidence un seuil de gravité suffisant
Qu’est-ce qu’un accident médical grave ?
Est considéré comme grave l’accident médical ayant entraîné un dommage supérieur aux seuils suivants :
un taux d’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique (AIPP) supérieur à 24 % ;
ou un arrêt temporaire des activités professionnelles (ATAP) pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ou à six mois non consécutifs sur une période de douze mois ;
ou des gênes temporaires constitutives d’un déficit fonctionnel temporaire (DFT) supérieur ou égal à un taux de 50 % pendant une durée au moins égale à six mois consécutifs ou à six mois non consécutifs sur une période de douze mois ;
Ou à titre exceptionnel :
lorsque la victime est déclarée définitivement inapte à exercer l’activité professionnelle qu’elle exerçait avant l’accident médical ;
lorsque l’accident médical, l’affection iatrogène ou l’infection nosocomiale occasionne des troubles particulièrement graves, y compris d’ordre économique, dans ses conditions d’existence (TPGCE).

Si ce seuil n’est pas atteint la commission peut vous proposer une procédure dite de « conciliation » ; malheureusement ce type de procédure a peu de chances d’aboutir, les victimes se heurtent à la force d’inertie et au manque d’éthique des établissements et de leurs assureurs qui exploitent un combat inégal et misent sur le fait que pour un seuil faible la victime n’ira de toute façon jamais en justice.
Car en cas de seuil estimé trop faible par la commission d’indemnisation CCI , il reste néanmoins la voie de la justice avec l’aide d’un d’avocat.

Un accident médical est considéré comme grave s’il a entraîné un dommage supérieur à l’un des seuils suivants :

1 - Taux d’atteinte permanente à l’intégrité physique ou psychique (AIPP) supérieur à 24 %
2 - Arrêt temporaire des activités professionnelles (ATAP) pendant au moins 6 mois consécutifs (ou 6 mois non consécutifs sur une période de 12 mois)
3 - Gênes temporaires constitutives d’un déficit fonctionnel temporaire (DFT) supérieur ou égal à un taux de 50 % pendant au moins 6 mois consécutifs (ou 6 mois non consécutifs sur une période de 12 mois)

À titre exceptionnel, le caractère de gravité peut être reconnu lorsque la victime est déclarée définitivement inapte à exercer son activité professionnelle ou lorsque ses conditions d’existence s’en trouvent gravement troublées.

Recommandation pour mieux prévenir les accidents médicaux
Si votre état vous le permet, soyez co-acteur de votre prise en charge en soins et participez à réduire les risques de complications médicales évitables :

D’abord, ouvrez l’œil et ouvrez la ! si vous remarquez une anomalie qui vous concerne, soit un acte soit une information inadaptée inscrite dans votre dossier, soit un défaut de surveillance, dites le sans hésiter.

Insistez pour demander la correction d’une fausse information dans votre dossier ou faire inscrire une information que vous estimez capitale ( allergies, traitements antérieurs, antécédents, risques connus) toujours avec politesse mais fermeté et ne lâchez pas avant d’avoir obtenu une réponse qui vous parait cohérente. Cela peut vous sauver la vie.

Photographiez vos résultats d’analyses biologiques, comptes rendus de radiologie, interventions et vos traitements, avec votre téléphone portable pour les avoir toujours sur vous en cas de besoin ou d’urgence même si vous avez ouvert votre espace santé sur le site Ameli.

Osez parler avec votre médecin et osez dialoguer pour être sûr(e) que le traitement, l’examen ou l’intervention sont bien nécessaires.*

N’hésitez pas à demander un 2e avis quand vous avez besoin d’une confirmation de traitement ou diagnostic notamment en cas de traitement lourd.

Exigez toujours une information sur les effets indésirables de tel ou tel examen ou traitement. Pesez le pour et le contre, et exprimez votre préférence.

deuxièmeavis.fr :
Demandez un deuxième avis médical, surtout s’il s’agit d’un diagnostic grave ou d’un traitement lourd.
Si vous ne trouvez pas de spécialiste capable de vous donner ce 2e avis ou si vous hésitez à consulter, Vous souhaitez obtenir un deuxième avis par des experts éclairés
https://www.deuxiemeavis.fr/
Ce deuxième avis est pris en charge par certaines mutuelles ou caisses de prévoyance.
Avec « deuxièmeavis.fr » le médecin qui rendra un avis sur votre dossier est toujours un expert de votre problème de santé : tous les médecins ont été référencés selon des critères de sélection stricts définis par un Conseil Scientifique.

Déclarez les accidents médicaux dont vous estimez être victime :
Si vous souhaitez déclarer au ministère de la santé, une situation d’accident médical vécue par vous même ou une personne proche, vous pouvez déclarer sur :
https://signalement.social-sante.go…

Pour une action en justice pour un problème de santé, l’association peut vous aider à choisir un avocat spécialisé en dommage corporel.

et n’oubliez pas que si vous avez souscrit un contrat de protection juridique, ce contrat peut couvrir tout ou partie de vos frais d’accompagnement à l’expertise, devant la CCI ou devant un tribunal, par un avocat ou un médecin conseil de victime, spécialiste du dommage corporel.
Votre assureur doit toujours être prévenu de votre intention d’engager une demande d’indemnisation avant d’engager vos démarches devant une CCI ou un tribunal.

Et à lire Docteur, est-ce bien nécessaire ?
Trop soigner rend malade ; docteur, est-ce bien nécessaire ?
Claude Rambaud, Jean-Pierre Thierry Editions Albin Michel
ou

http://www.medicilline.com/accueil/…

Et à regarder
« Tuer le messager n’efface pas la mauvaise nouvelle  »
hommage au médecin chinois Li Wenliang qui a tenté de prévenir le monde , écoutez
https://www.youtube.com/watch?v=bda…

Ibuprofène, publicité sous contrôle et recommandations de bon usage

Médicament anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS)*, l’IBUPROFENE possède des propriétés antalgiques, antipyrétiques, anti-inflammatoires et inhibitrices de courte durée des fonctions plaquettaires.

Règle de base : La dose la plus faible possible,
200 mg en première intention.
3 jours si fièvre, et 5 jours si douleurs

Ibuprofène nous rend de grands services mais n’est pas exempt d’effets indésirables ; c’est pourquoi. l’Agence du médicament ( ANSM) a décidé d’en interdire la publicité pour un dosage à 400 mg à partir du 2 avril 2024.

Les cas d’effets indésirables liés à un dosage trop fort se sont multipliés ces derniers mois, ce qui amène l’agence du médicament a recommander de privilégier un dosage de 200 mg en première intention.

Pour les enfants : Si la température de votre enfant ne dépasse pas 38,5° C, il n’est pas nécessaire de lui donner un médicament contre la fièvre.

Des gestes simples permettent de le soulager, avant d’envisager l’administration d’un médicament contre la fièvre : lui enlever des épaisseurs de vêtements, sans le déshabiller complètement ; l’installer dans une pièce fraîche et aérée (entre 18 et 20°C).
Donnez-lui souvent à boire de l’eau fraîche, même s’il ne vous le demande pas.

Contre indication : à partir du 6e mois de grossesse
Si vous êtes actuellement traité au long cours par un anti-inflammatoire non stéroïdien, par exemple pour une pathologie rhumatismale, n’arrêtez pas votre traitement et rapprochez-vous de votre médecin si vous avez des doutes, notamment en cas de fièvre.

plus sur
https://ansm.sante.fr/actualites/in…

Recommandations :
Privilégiez l’utilisation du paracétamol lorsque l’on n’a pas de contre indication, avant de passer à l’Ibuprofène, en cas de douleur et/ou de fièvre, notamment dans un contexte d’infection courante comme une angine, une rhinopharyngite, une otite, une toux, une infection pulmonaire, une infection dentaire, une lésion cutanée ou la varicelle.

Utiliser les médicaments de la famille Ibuprofène ou des autres AINS* à la dose la plus faible possible et sur la durée la plus courte possible c’est à dire 3 jours si fièvre, et 5 jours si douleurs.

Arrêter le traitement dès la disparition des symptômes

Tous les AINS sont contre-indiqués à partir du début du 6e mois de grossesse et leur utilisation doit se faire avec précaution avant cette période.

Ne pas prendre en même temps un autre AINS

Eviter les AINS en cas de varicelle.

Parents : si la température de votre enfant ne dépasse pas 38,5° C, il n’est pas nécessaire de lui donner un médicament contre la fièvre.
Des gestes simples permettent de le soulager, avant d’envisager l’administration d’un médicament contre la fièvre : lui enlever des épaisseurs de vêtements, sans le déshabiller complètement ; l’installer dans une pièce fraîche et aérée (entre 18 et 20°C).
Donnez-lui souvent à boire de l’eau fraîche, même s’il ne vous le demande pas.
Si vous êtes actuellement traité au long cours par un anti-inflammatoire non stéroïdien, par exemple pour une pathologie rhumatismale, n’arrêtez pas votre traitement et rapprochez-vous de votre médecin si vous avez des doutes, notamment en cas de fièvre.

AINS ou anti-inflammatoires non stéroïdiens sont des médicaments aux propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Ils réduisent la douleur, la fièvre et l’inflammation.
Le terme « non stéroïdien » les distingue des autres anti-inflammatoires comme les corticoïdes qui ont une semblable action anti-inflammatoire et beaucoup d’effets indésirables.

LES AINS les plus connus sont l’aspirine (au dosage de 1 000 mg en une prise chez l’adulte) et l’ibuprofène.

Le paracétamol n’est pas un AINS,

Virus hivernaux encore présents : 4 gestes importants pour s’en prémunir

Les virus hivernaux circulent encore beaucoup

Les recos de Santé Publique France :
Pour réduire les risques de contamination par un virus hivernal, il est recommandé d’adopter quatre gestes barrières :

Se laver les mains : Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit de la mesure d’hygiène la plus importante pour prévenir la transmission des infections.

Se laver les mains régulièrement à l’eau et au savon (de préférence liquide) pendant 30 secondes, en frottant les ongles, le bout des doigts, la paume et l’extérieur des mains, les poignets et entre les doigts.

Après le lavage, il est conseillé de se sécher les mains avec une serviette propre ou à l’air libre.
Il est vivement conseillé de se laver les mains le plus régulièrement possible, notamment à des moments considérés comme essentiels :

  • avant et après s’être occupé d’un bébé
  • après avoir rendu visite à une personne malade
  • avant de préparer les repas, de les servir ou de manger
  • après s’être mouché, avoir toussé ou éternué
  • après chaque sortie à l’extérieur
  • après avoir pris les transports en commun (bus, car, train, métro), en arrivant au bureau ou chez soi
  • après être allé aux toilettes.

Porter un masque jetable en cas de contact avec des personnes âgées, des bébés, des personnes qui ont une maladie chronique ou des femmes enceintes. Il est recommandé de porter un masque jetable dès l’apparition des premiers signes (fièvre, toux, éternuement).

L’usage des solutions hydro-alcooliques (SHA) est efficace pour éliminer de nombreux microbes transmissibles, mais ne l’est pas contre tous les germes. Elles sont à utiliser sur des mains visiblement non souillées car elles désinfectent mais n’enlèvent pas les saletés sur les mains.

https://www.santepubliquefrance.fr/…

Alcool et santé - Impact du défi de janvier sur la consommation d’alcool

https://www.santepubliquefrance.fr/…

Les tendances de long terme révèlent une baisse des consommations quotidienne et hebdomadaire au cours des dernières décennies, faisant écho aux baisses des volumes de vente.
En revanche, le phénomène des alcoolisations ponctuelles importantes suit des tendances récentes contrastées : plutôt en diminution parmi les jeunes hommes, il tend à augmenter parmi les femmes de plus de 35 ans. Des disparités régionales
sont également observées.
Conclusion – Les modes de consommation d’alcool continuent d’évoluer et la mise en place d’actions de prévention pour réduire les risques induits par la consommation d’alcool reste nécessaire

et

Impact du défi de janvier selon une évaluation par Santé Publique France :
Notoriété et participation aux premières éditions du défi de un mois sans alcool
– En 2021, 53,0% des 18-75 ans avaient entendu parler d’un défi d’un mois sans alcool en janvier et 4,5% déclaraient avoir modifié leur consommation d’alcool en lien avec le défi, dont la moitié indiquant avoir été complètement abstinents pendant un mois. Aucune différence significative selon le sexe n’a été observée.

Des différences socio-économiques sont néanmoins visibles : les jeunes et les personnes en situation socioéconomique peu favorable connaissaient moins le défi, les consommateurs particulièrement à risque avaient plus participé au défi, tandis que les hommes les plus âgés (55-75 ans) s’y étaient moins engagés. Alors que la
notoriété du défi en 2020 était plus élevée (62,8%), la part de participants est restée stable entre les deux éditions.
Conclusion – Les niveaux de notoriété et de participation des deux premières éditions au défi ont été relativement élevés, et ce malgré la période marquée par la pandémie de Covid-19. Il semble néanmoins nécessaire de renforcer la promotion du défi, en particulier auprès de certains groupes de la population.

https://www.santepubliquefrance.fr/…

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