Il est intéressant de lire la décision du Conseil d’Etat qui motive son arrêt sur des questions d’« incompétences, d’excès de pouvoir du ministre ,de méconnaissance et d’erreurs manifestes, et de détournement de pouvoir », alors que le ministère de la santé est bien doté en énarques pour préparer ses textes. Mais quelle époque ! Cette affaire de prise en charge de l’apnée du sommeil nous rappelle que devons être très vigilants avec le développement d’ outils de télémédecine liés à la téléobservance ; ils doivent être des outils aux service de la qualité des soins et non des outils de flicage des patients conduisant à leur privation de prise en charge médicale. Ce sera l’un des sujets des Etats Généraux de la sécurité du patient le 5 février prochain. participez nombreux ; inscription gratuite mais obligatoire au LIEN.