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Ce que l’on sait le 25 janvier ? encore peu d’informations sur ce nouveau virus.
Les scientifiques du monde entier travaillent à mieux connaitre ce virus.
Bien que le comité d’urgence OMS réuni cette semaine ait été divisé sur la question, l’Organisation mondiale de la santé a décidé il y a 2 jours de ne pas décréter « d’urgence de santé publique de portée internationale ».
Cependant personne ne connait l’évolution de l’épidémie et l’augmentation exacte du nombre de cas ces derniers jours ni l’efficacité des décisions pourtant impératives et drastiques prises par la Chine pour empêcher la diffusion du coronavirus.
Même si les mesures de confinement prises à Wuhan et dans sa région concernent 40 millions de personnes, de très nombreux voyageurs ont quitté la région contaminée dans les jours précédents le confinement. Il est trop tôt pour savoir combien de ces personnes avaient eu un contact avec une personne infectée et sont elles-mêmes infectées et susceptibles d’avoir déjà contaminé une personne proche et ainsi de suite.
On sait seulement à cette heure, 25 janvier matin, qu’un troisième cas du coronavirus concerné a été détecté en France, et annoncé hier soir par la ministre de la santé ; ces trois personnes sont hospitalisées en condition d’isolement infectieux et leur entourage est recherché pour dépistage.
Un dispositif de surveillance renforcée est mis en place en France destiné à détecter les éventuels cas importés.
De façon générale, il est rappelé aux professionnels de santé que « la prise en charge en milieu de soins (visites, consultations,…), d’un patient présentant des signes respiratoires infectieux (en particulier d’une toux) doit s’accompagner de la mise en place d’un masque chirurgical anti-projections chez le patient et que le professionnel de santé doit assurer sa protection (masque, lunettes et hygiène des mains). Un médecin prenant en charge un patient (premier maillon de la chaine de prise en charge) a la possibilité d’exclure le cas pour lequel à l’évidence la situation clinique ou l’exposition ne correspond pas à la définition de cas possible. Il pourra au besoin s’appuyer sur une expertise collégiale via une conférence téléphonique, associant notamment l’ARS et un infectiologue référent. »
Pour les profanes que nous sommes :
On ne connait pas encore très bien ce virus et ses modes de transmission ; pour l’instant, comme pour tout coronavirus, on considère que la transmission se fait essentiellement par les voies aériennes après l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises lors d’éternuements ou de toux ou par contact direct avec des surfaces fraîchement contaminées par ces secrétions. Les coronavirus survivent jusqu’à 3 heures dans le milieu extérieur, sur des surfaces inertes sèches.
En milieu aqueux, ces virus peuvent survivre plusieurs jours.
En fait, comme on ne sait pas encore grand-chose, il convient de se protéger dans les lieux publics. Porter des gants pour éviter de toucher des surfaces à l’extérieur de chez soi.
Plus que jamais penser à se laver les mains et les désinfecter après un passage en lieu public et en particulier après avoir pris des transports en commun, notamment sur les axes reliant aéroport-ville ; avant de prendre les transports en commun, mettre un petit flacon de solutions hydro alcooliques dans sa poche, et un masque, et si une personne éternue ou tousse auprès de vous, mettre le masque et se déplacer de quelques places.
De même si une personne de votre entourage est récemment revenue de la zone géographique concernée et présente de la fièvre le mieux est d’appeler directement le centre 15.
Site ministère de la santé :
https://solidarites-sante.gouv.fr/s…